La loi de Murphy…

 

Elle fut développé par Edward A. Murphy Jr et peut se résumer ainsi:

Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera mal

Cet adage est bien connu des photographes ferroviaires, même s’il s’applique à tout le monde.

Parmi les photographes ferroviaires, qui n’a pas déjà été confronté aux nuages taquins, au croisement imprévu, à un horaire non respecté d’une circulation que l’on tenait à photographier ? Surtout dans une région où le trafic ferroviaire n’est pas des plus fourni.

Et plus les expériences malheureuses s’accumulent, plus cette loi de Murphy agace et devient obsessionnelle. L’exemple le plus courant, pour moi en tout cas, est la météo changeante.

Cette semaine, la CMR assurait des trains d’acheminement de matériels radiés. La première circulation est prévu mardi matin avec un Le Mans-Mézidon. La météo du matin est brumeuse, on va faire avec. La photo est prise …

… et je quitte le site. Moins de cinq minutes après le passage du train, le soleil inonde le secteur. Et de plus je loupe une autre circulation spéciale.

Qu’à cela ne tienne, direction plus au nord pour le retour de la BB 67450. Le soleil est de la partie…

… même si l’arrière-plan est bien chargé. Deux minutes plus tard, à l’approche de la BB 67450, la pluie fait son apparition, et l’ombre recouvre la zone. La photo sera prise, mais ce n’est pas le résultat escompté…

… Aujourd’hui, deuxième chance puisqu’un train identique est prévu. Peine perdue, une averse de neige empêche toute prise de vue pour l’aller. Quant au retour, effectué avec une heure d’avance, elle passera sous mon nez à un passage à niveau.

C’est à ce moment que l’on essaie de se convaincre qu’il y aura d’autres occasions 🙂