Quelques news musicales

One Woman Band: Ghalia Volt

Il y a un peu plus d’un an, je vous présentais l’album d’une artiste que j’apprécie: Mississipi Blend de GHALIA

Depuis, est sorti un nouvel opus: One Woman Band. Titre qui résume parfaitement l’esprit du disque: Ghalia Volt, seule avec sa voix, sa batterie et ses guitares. A noter la présence de Dean Zucchero, son fidèle bassiste, sur un titre, et du guitariste Monster Mike Welch sur deux titres.

Le disque est enregistré au Royal Sound Studios de Memphis, après un périple à travers les Etats-Unis, de la Louisiane à Chicago via la Californie.

La galette s’ouvre sur la chronique d’une baroudeuse: Last Minute Packer. Puis épaulé par Dean Zucchero (bassiste qui l’accompagne sur scène), c’est Espirigu Papago, sa slide et l’ambiance cadencé d’un train. Après Can’t Escape, Monster Mike Welch vient accompagner la belle sur Evil Toughts. Il reviendra sur le dernier titre, Just One More Time, énergique à souhait.



Entre ces deux titres, défilent Meet Me In My Dreams, Reap What You Sow, Loving Me In A Full Time Job, la reprise de Tampa Red: It Hurts Me Too, It Ain’t Bad et Bad Apple.

Ghalia a pris, comme les autres, la pandémie actuelle de plein fouet. Mais pour continuer à vivre de sa musique, elle a décidé de le faire en solo. Après le rodage de cette nouvelle formule sur les routes du Mississipi, et un voyage d’écriture, en train, à travers les Etats-Unis, elle a donc enregistré son album, en une seule prise, l’automne dernier. Et à la façon dont j’ai le pied droit qui bouge, ce disque, c’est LE PIED. Allez, je me le réécoute une énième fois.


L’autre Gallagher, Johnny

Quand on me dit Gallagher, je pense immédiatement à Rory, le grand guitariste irlandais. Mais le nom Gallagher ne restera pas longtemps absent de l’affiche. Un autre irlandais, imposant par la physique, semble suivre un chemin similaire dans le monde du blues-rock.

Un physique, un look, un nom, voila Johnny Gallagher, guitariste au style incisif, voire même brutal pour les cordes de sa gratte, et son Boxty Band (donc ses deux frères jumeaux, Pauric aux claviers et James à la basse).



Connu pour écumer les festivals européens, l’imposant Johnny à aussi commis un certains nombre d’albums depuis 1997.

Après 5 albums auto-produits, Whatever is good en 1997, Johnny Live at Fin McCools en 2002, Piece Of Mind en 2007, The Studio Sessions en 2014, et The Pump House Suite en 2018, A 2020 Vision est sorti chez Dixiefrog à l’automne dernier.

Johnny Gallagher - A 2020 Vision
Johnny Gallagher – A 2020 Vision

14 titres sur ce dernier disque, et un jeu aux styles assez varié.

Du rock (A 2020 Vision, Judi, The Spanish Fountain, Mr Georges) , des ballades (Patrimonio, Sarah), du country, rock ou bluegrass (Bird, St Julien, The Jesus Song), du blues-rock au riff bien lourd (Scars And Stitches, I’ve Got Nothing Toulouse), l’entêtant shuffle (The Cowboy Of The Deep Blue Sea), le funky Shake That Tambourine cohabitent avec la reprise de cet album: Wonderful Tonight d’Eric Clapton.




C’est tout pour cette chronique musicale de ce mois. J’espère que la prochaine sera un peu plus fourni et que les musiciens auront retrouvé le chemin de la scène, ça nous manque tellement.