TGV médicalisé…

En ce début 2020, le Covid-19 bouleverse le monde. La France est fortement touchée et mal préparée.

La situation dans les hôpitaux des régions les plus touchées obligent les autorités à prendre des mesures pour le transfert de patients.

L’aviation militaire est d’abord mise à contribution, puis les hélicoptères (militaires ou civils), puis le transport ferroviaire.

Les voitures voyageurs sanitarisables étant radiées, les autorités optent pour le TGV. Non sans déclencher de vaines polémiques de ceux qui savent, assis dernière leur écran, sur les moyens employés.

Et quand on prend la peine d’écouter les gens de terrain (personnel hospitalier, personnel SNCF et tout autre accompagnant), le choix est semble-t-il judicieux: confort et rapidité. Que n’aurait pas eu, à mes yeux, le matériel remorqué tant demandé (toujours par ceux qui savent 🙂 ). Surtout que la méthode avait été validé lors d’un exercice annuel de médecine de catastrophe en mai 2019.

TGV Médicalisé - Photo Thomas Samson - AFP
TGV Médicalisé – Photo Thomas Samson – AFP

La couverture médiatique est telle que nous sommes noyés d’informations. Dans tout ce que j’ai vu passé, la photo ci-dessus m’a interpellé. En d’autre temps, en cette période de l’année, cette rame TGV serait rempli de familles partant en vacances, avec des accompagnants disant au revoir. Aujourd’hui, c’est un personnel soignant supervisant l’installation d’un patient, ou lui disant au revoir avant de repartir à son travail.

Le transport sanitaire par chemin de fer est aussi ancien que celui-ci. Dès 1848, en Italie, en 1855 en Crimée, durant la guerre de Sécession (1861-1865), et durant la guerre 1870.