Il y a des jours où on se pose, ou on vous pose, des questions sur notre existence, et on se demande bien pourquoi ?
Et une des questions que l’on m’a posé porte sur mon intérêt pour le chemin de fer.
Le pourquoi du comment …
Il y a près de 35 ans maintenant, en discutant avec mon épouse sur mon enfance, dans un milieu modeste, je lui ai dit que j’avais un regret: ne pas avoir eu un train électrique comme jouet.
Qu’à cela ne tienne, le Noël suivant, un coffret de train électrique trônait au pied du sapin.
Ovale de rails vite assemblé sur la table, train qui tourne en rond, puis qui retourne dans sa boite: ce n’est pas très enthousiasmant en fin de compte quand on est un adulte.
L’achat de revues spécialisées en modélisme ferroviaire fait espérer des lendemains plus réjouissants. Des projets se dessinent, la connaissance s’accumule mais certains points restent obscurs. Je m’aperçois que pour bien pratiquer le modélisme ferroviaire, il faut aussi connaitre le chemin de fer réel: donc achat de revues ferroviaires plus généralistes, puis plongée dans l’histoire du chemin de fer
De la théorie à la pratique…
La pratique de cette passion est plus complexe qu’il n’y parait. Si on met de coté les échelles, la pratique ou la vision qu’on en a est variée.
Selon sa bonne ou mauvaise connaissance du chemin de fer réel, sa traduction à l’échelle ne sera pas la même: le réalisme du matériel roulant ou du décor, de la signalisation, des compositions des tains, l’exploitation des circulations sont bien différentes.
J’ai, ou plutôt nous avons, ma femme et moi, pratiqué ce modélisme jusqu’au début des années 2000. Nous avons participé à un quinzaine d’expositions et en avons organisé 4. Les aléas de la vie nous ont obligé à faire une longue parenthèse. Allons-nous la ré-ouvrir? Je ne le sais pas encore aujourd’hui, tout ayant bigrement évolué: réalisme du matériel ( et son prix), numérisation …
Je suis aussi l’actualité et l’évolution de cet hobby sur des forums. Et il y a des artistes, au sens premier du terme. Même s’il en faut pour tous les gouts, le modélisme des années 80/90 laisse sa place à des choses plus fines, plus réalistes (le numérique aidant), bien que certains éléments (je pense aux attelages, aux roues du matériel roulant) ne soient pas toujours à la hauteur. Je pense aussi à l’exploitation anachronique des trains (TGV côtoyant la vapeur, électrique sans caténaire, …)
Je n’ai pas complètement coupé les ponts avec ce monde, et ils nous arrivent de visiter des expositions. Dans un prochain article, je vous parlerez d’un modéliste talentueux et prolifique, et qui sévit en Oe (1/43e voie étroite).