Au XIXe siècle, les lignes ferroviaires construites passent par les villes, mais aussi près des villages, voire même très à l’écart de ces villages.
Les temps de parcours sont longs. les horaires sont parfois à cheval sur 2 jours. Les gares peuvent être un lieu de correspondance.
La présence d’un équipement hôtelier est vite paru comme nécessaire: l’Hôtel de la Gare. Qu’il s’appelle d’ailleurs de la Gare…
… ou du Chemin de Fer…
… de l’Ouest…
ou des Voyageurs …
Si cette présence passe quasi inaperçue dans les villes, ce n’est pas forcément le cas dans les villages. Le quartier de la gare se résume souvent à la gare elle-même, et à l’hôtel.
Ainsi, à Surdon, à la fin du XIXe , il n’y avait que ces deux bâtiments:
La gare…
… et l’Hôtel de la Gare.
Dans le cas de celui de Surdon, il évoluera dans le temps:
… sans compter le bâtiment en bois de l’après-guerre après les bombardements de la gare et du chantier voisin.
Son implantation
Généralement, il n’y a qu’une rue ou une place à traverser…
Selon l’importance de la gare, l’hôtel peut être conséquent, comme ici à Alençon (avant 1944) …
… reconstruit ainsi après 1944 (Actuel Hôtel des Ducs)
… ou de construction plus modeste comme aux Yveteaux.
L’architecture
Contrairement aux bâtiments ferroviaires, l’hôtel de la gare ne bénéficie pas d’une architecture typique. Seul le style de la région…
… ou local …
… permet de les différencier quant à leur architecture.
En milieu rural, il n’est pas rare qu’une remise ou que des écuries soient adossé à l’hôtel.
Aujourd’hui
Dans beaucoup de cas, l’hôtel est aujourd’hui devenu une maison d’habitation comme celui de Ticheville sur la ligne de Ste Gauburge à Mesnil-Mauger.
A noter que pour Ticheville, l’hôtel se situe à plus de 500 m de la gare.
On peut encore en rencontrer dans les grandes villes, mais nombreux sont ceux qui ont souffert de la concurrence.