Comme vous le constatez au travers de mes publications, j’arrive à concilier plusieurs de mes passions, avec un point commun: la photographie. Sauf mention contraire, et les articles à caractère historique, ce sont mes photos qui illustrent les articles.
En particulier dans le domaine ferroviaire, mais aussi dans celui de la musique. Et là, les choses sont beaucoup moins simples. Il est plus facile d’avoir de la lumière en extérieur à photographier un train que des musiciens dans un environnement qui ne s’y prête pas forcément.
Il n’est pas superflu de préciser que les concerts auxquels j’assiste ne se font pas dans de grandes salles, auprès de groupes internationaux. Sauf accréditation, impossible à obtenir, disons-le.
De toute façon, ma tasse de thé, ce sont les petits groupes, souvent d’audience régionale, très souvent amateurs, mais non dénués de talent.
Ces concerts dans les bars, dans la rue, dans de petites salles, dans des lieux non prévus à cet effet ne sont pas forcément des plus aisées: décors, manque de lumières, exiguïté des lieux.
Les conditions de prises de vue
Selon le lieu, il est donc plus ou moins facile de faire ces photographies. Dans le cas de Gravel Road, ci-dessus, l’arrière-plan n’est pas des plus photogénique. De plus, beau contre-jour de fin de soirée: la totale. Dans ce cas, s’appliquer au mieux à la prise de vue, et se rattraper au post-traitement. L’accent est forcément mis sur l’attitude des musiciens, et c’est plus aisé quand ceux-ci interprètent et ne récitent pas leur musique.
Quand on a la chance de pouvoir se mouvoir librement devant la scène, il est possible de saisir de beaux moments de l’ensemble du groupe.
Mais dans le rock, s’il y a un instrument qui me fascine, c’est bien la guitare. Et sur scène, mon objectif se braque souvent sur l’attitude du guitariste. Et j’en connais quelques uns, dont le père …
… ou le fils …
… sont de bons sujets 🙂
Mais il n’y a pas que les guitaristes. Les chanteurs sont très souvent expressifs. Que ce soit dans la douceur …
… ou le rock’n’roll.
Le post-traitement
La difficulté de la photographie ferroviaire, dans mon cas, c’est la maîtrise de la lumière, ou du manque de lumière.
La montée en ISO donne un résultat plus ou moins facile à maîtriser selon l’appareil photo. Et le post-traitement ne permet pas tout.
Il faut donc aussi recadrer et jouer sur les curseurs pour en tirer le maximum.
Dans mon cas, le travail est le même: recadrage, réglages de base, traitement du bruit. Et après, le jeu des curseurs ou utilisation d’un plugin pour le passage en noir et blanc.
Première opération effectuée dans Lightroom, le recadrage permet d’éliminer certains éléments gênants (comme un projo), ou d’adopter le format au résultat souhaité (j’aime le format carré).
Ensuite, il s’agit de faire les réglages afin d’optimiser la photo: Exposition, Contraste, Hautes et Basses Lumières et quelques autres réglages.
Enfin, la diminution du bruit est quasi obligatoire, surtout lorsqu’on tourne entre 3200 et 12800 ISOS. Et on obtient une photo de ce genre…
… qui ne me satisfait pas totalement. Un passage dans Silver Efex Pro, et quelques réglages plus tard, voici la photo finale uniquement focalisée sur la chanteuse…
C’est le résultat qui compte
Quand les conditions d’éclairage sont bonnes, la couleur, en y ajoutant un traitement adéquat, permet d’obtenir un résultat sympa.
L’objectif est atteint dans le traitement d’une photo quand elle retranscrit l’ambiance, le ressenti que l’on a eu lors de la prise de vue. Quant aucun élément parasite distrait la lecture de la photo.