La première colonie de vacances d’entreprise date de 1902. Il faut attendre plus de 20 ans avant de voir les Compagnies de Chemin de Fer se lancer dans l’aventure.
Le Paris-Orléans (P.O)
Le P.O ouvre un premier camp de vacances à Quiberon en 1925. En 1929, il accueille les agents mineurs de l’AL (Alsace-Lorraine). Ainsi que des filles d’agents de 14 à 18 ans dont la santé nécessite un séjour au grand air.
De 84 enfants la première année (1925), le nombre passe à plus de 600 en 1936.
Le PO possède 4 autres camps à Sermaise (91), Pornichet (44), Velles (36) et Beauregard (24). Ils reçoivent plus de 900 enfants en 1932.
A coté de cela, la Compagnie place plus de 550 enfants dans des établissements privés.
Le Midi
C’est à Enveitg (66) que la Compagnie du Midi ouvre son premier camp en 1930. Ainsi qu’à Soulac (33)…
… puis Gouaux (65) en 1932.
Les Chemins de Fer de l’Etat
La colonie de la Motte à La Meilleraie (85) accueille le premier camp de la compagnie. Elle reçoit les apprentis les plus méritants, et des enfants de 6 à 12 ans en détresse physique ou morale.
D’autres centres ouvrent à Saintes (17), St Mariens-St Yzan (33), Nantes (44), Mézidon (14), Malicorne (72)…
… Le Havre (76) et St Etienne du Rouvray (76).
Le Nord
Le Nord possèdent aussi ses colonies: St Pol sur Mer (59)…
… Hirson (02), Camiers (62), Montdidier (80)…
L’Alsace-Lorraine (AL)
Cette compagnie possède un camp à Walbach (68)
Le PLM
Le PLM opte pour des subventions à des organismes privés
Le transport par chemin de fer
Dans les années 30, les compagnies appliquent une réduction de 75 % sur le tarif normal. Elles mettent des voitures directes à disposition des enfants, avec si possible du matériel assurant une meilleure surveillance (pas de voitures à portières latérales par ex.).
En 1932, les compagnies transportent 37220 enfants, chiffre qui sera porté à 76602 en 1937. Soit 600 voitures directes et 32 trains spéciaux.
Pourquoi des colonies de vacances ?
Les enfant qui fréquentent ces colonies viennent souvent des cités cheminotes des grands centres ferroviaires. Dans un souci de préserver et d’améliorer leur santé physique mais aussi morale.
Les bénéficiaires sont accueillis dans un environnement spécifiquement aménagé pour leur bien-être: cuisines, réfectoires, dortoirs lumineux, sanitaires, terrains de sports, piscine …
Les journées sont rythmées par les repas, la toilette, les jeux et le repos.