S’il n’y avait pas eu le chemin de fer, Surdon n’existerai pas. Comme dans d’autres coins de France, des petites cités n’existent que par le rail: bifurcation, dépôts, chantier de traitement de traverses …
Lors de la construction de la ligne Paris-Argentan-Granville, la Compagnie des Chemins de Fer de l’Ouest choisit Surdon comme point de liaison avec la ligne Le Mans-Mézidon, déjà en service, en 1867.
Une gare, un hôtel, voila ce qu’est Surdon en 1898. L’hôtel, connu maintenant sous le nom d’Hôtel de la Petite France, existe toujours. Mais il a bien changé. Et faisait de la bonne cuisine jusqu’à une époque récente, n’est-ce pas Florian.

En 1898, de par sa position centrale, à la croisée des lignes Paris-Granville et Le-Mans-Mézidon, et près d’un massif forestier, Surdon devient un chantier de traitement des traverses pour cette même Compagnie. La gare et ce chantier se situe sur la commune du château d’Almenêches.

A 400 m de la gare, une cité est construite par la Compagnie de l’Etat, sur la commune de Macé.

Complètement détruit en 1944, le nouveau chantier s’étend sur 28 ha (contre 6 ha à sa création). Il possède près de 10 km de voies ferrées
Le rôle du chantier de Surdon est le suivant:
- Dessiccation des traverses reçues par stockage sur sol sain
- Frettage: consolidation des bois
- Sabotage et perçage: exécution des entailles et trous pour recevoir rails et tirefonds
- Créosotage: imprégnation des bois pour les protéger de toutes altérations
- Régénération des traverses de réemploi

Le chantier ferme ses portes en 1984, et laisse aujourd’hui la place à un champ de panneaux solaires.
Mention à corriger : Créosotage: imprégnation des bois pour les partager de toutes altérations
Et à remplacer par : Créosotage : imprégnation des bois pour les protéger de toutes altérations
Merci, c’est corrigé.