Selon une information de la région, la gare de Ste Gauburge, ainsi que celle du Merlerault, vont perdre leurs derniers arrêts d’ici quelques mois. C’est un nouvel exemple, parmi d’autres, de l’inexorable déclin du chemin de fer dans les campagnes françaises.
Ste Gauburge se situe au PK 165.5 de la ligne Paris-Granville, section de l’Aigle à Surdon, ouverte en 1967.
Dans le projet d’un chemin de fer d’Orléans à la mer, une ligne part de Ste Gauburge et rejoint Mesnil-Mauger sur la ligne Paris-Caen-Cherbourg.
Au sud, une ligne rejoint Mortagne au Perche dans le même cadre.
A Echauffour, au nord de Ste Gauburge, se détache un ligne vers Bernay (Paris-Cherbourg) afin de rejoindre Rouen
Cette étoile ferroviaire nécessite la présence d’un dépôt à Ste Gauburge, gare de correspondances. Il ferme ses portes en 1947, après la fermeture des petites lignes, au service voyageurs, au départ de cette gare. Il y déjà de cela 72 ans !!
Après un peu plus de 150 ans, une triste page se tourne pour cette commune ornaise
Bonjour, en effet c’est triste de voir la gare de St Gauburge perdre ses derniers arrêts de trains. Celle ci était pourtant bien située à mis chemin entre L’Aigle et Surdon. Les derniers utilisateurs du train vont se tourner vers le mode routier et notre ligne va perdre des clients elle n’en a pas besoin. Merci aux décideurs de cette politique néfaste pour le train. A noter que cette section de ligne accueille épisodiquement des trains complets venant de la carrière de Chailloué se rendant dans différents lieux de la région parisienne ce qui est une bonne chose ,mais la plupart du temps ces trains passent par le Mans ce qui n’est pas logique, pourquoi ? Enfin les TER ont déserté aussi cette section alors que les 73500 venaient d’améliorer les horaires significativement par rapport aux X 4790. Certains d’entre eux avaient de bonnes correspondances à Dreux avec les transiliens. Tristesse!!!!
L’entreprise de démolition se poursuit depuis un bon moment et dans toute la France, le TGV développé pour concurrencer l’avion (Air Inter à l’époque) s’est étendu au détriment du reste du réseau, aujourd’hui on nous culpabilise avec le CO² de nos voitures, qu’on nous oblige à emprunter; alors que beaucoup de lignes secondaires sont déclassées car non rentables, un procès de dupe, on change les horaires sur certaines lignes, les « usagés » arrivent en retard à leurs travail, donc ils prennent leurs autos, ou les cars; ( ça c’est pas écologique) donc la ligne est désertée, donc plus rentable, alors on la ferme ! Le fret c’est pire; toutes ces lignes sont souvent délabrées par manque d’entretient et déclarées trop légères pour les fret, alors SNCF créé des filiales de transports routiers ; comme le train de primeur pour RUNGIS remplacé par 40 semi-remorques; ça aussi c’est l’écologie! Encore des « petits arrangements entre amis ». . .Après les autoroutes, les aéroports, l’industrie lourde et la Française des Jeux, ne nous prendrait on pas pour des crétins ?